Aujourd'hui toute la blogoboule politique française s'agite autour d'un événement d'une importance considérable : la visite "secrète" d'une bande de joyeux blogueurs de gauche à l'Elysée. Je ne vous mets pas de liens car 1. je suis pressé et j'ai pas le temps, démerdez-vous, et 2. tout le monde en parle déjà donc difficile d'y échapper (Morandini en fera sûrement un sujet exclusif la semaine prochaine).
Toujours est-il qu'un groupe de left-blogueurs qui constitue l'essentiel de ma blogroll a été cordialement et informellement invité par François Hollande ce dimanche, semble-t-il pour les remercier de leur implication pendant la campagne. Et comme certains ex-blogueurs comme Romain Pigenel travaillent désormais au Château, ça constitue donc un genre de réunion de famille politique plutôt sympathique.
Et aujourd'hui, vla-t-y pas que ce non-événement confidentiel (dans tous les sens du terme) devient à travers la loupe grossissante des médias une "opération de communication" pour sortir le pouvoir de l'ornière d'impopularité dans lequel il est embourbé.
Dites-moi les gens : expliquez-moi avec des mots simples, comme si j'avais 5 ans, en quoi une simple invitation censée restée discrète peut-elle constituer une opération de com', surtout avec un objectif aussi ambitieux ?
On est donc ici en présence d'un méta-événement typique de ce le Net peut produire : un non-événement anodin qui génère un buzz cent fois plus gros que lui. Et puis comme ça, ça donnera du grain à moudre à tous ceux qui trouvent la communication élyséenne à chier : regardez comme ils sont nuls, même quand ils ne font pas de com' ils se plantent.
Interpréter chaque mouvement de sourcil comme une opération de communication, c'est le symptôme d'une maladie qui porte un nom : le sarkozysme. On dirait qu'après 5 ans de tektonik institutionnelle, les français aient un peu du mal à se désaccoutumer.
Je connais une bande de blogueurs qui doivent bien se marrer en ce moment.
Faut que je file, j'ai une réunion d'agence et un apéro derrière (true story). J'espère que ça finira pas en #TT demain.
En gros, ils sont tous tarés !
RépondreSupprimerIls ont tellement été habitués au rythme "un coup par jour" du nain qu'ils sont en manque comme des junkies. Le delirium tremens médiatique.
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